Publié dans Editorial

Du succès !

Publié le dimanche, 18 juillet 2021

La Banque mondiale, par le biais de l’IDA ou « International Development Association », a convié 20 chefs d’Etat et de Gouvernement africains pour une rencontre au Sommet à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, les 14 et 15 juillet dans le cadre de la 20ème reconstitution de l’IDA. Invité à ce Sommet, en présentiel, le Président malagasy Rajoelina Andry Nirina répondit présent.
L’objet de la rencontre consiste à répondre de façon conséquente aux effets négatifs de la Covid-19 et à soutenir les pays africains dans les efforts de redressement social et économique. Mis à part le « kere », la priorité des priorités pour le cas de Madagasikara, le point focal de la conférence réside, entre autres, dans le social, l’agriculture, l’amélioration des conditions de vie en milieu rural, l’électrification rurale, l’éducation, la réponse à la Covid-19, les projets d’adduction d’eau potable et la condition de la femme. Des domaines et des secteurs fortement handicapés par les crises récurrentes qui étouffent les pays pauvres. La Grande île, comme c’est le cas des autres pays de la planète, subit fortement les impacts pervers de la pandémie et étant l’un des pays exposés directement aux impacts destructifs du changement climatique, le pays a besoin d’une assistance colossale de la part des partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale par le biais de l’IDA. Il appartient aux dirigeants africains de saisir l’occasion pour bien clarifier les enjeux au vu des attentes selon l’ordre des priorités. Et l’essentiel entre tout revient à réussir à convaincre les bailleurs du bien-fondé de la démarche.
Le Président malagasy Rajoelina, présent sur place, entreprit une gymnastique de grand écart pour parvenir à associer les décideurs de l’IDA aux efforts de redressement du pays. Il a brillamment plaidé pour que son pays jouisse des accompagnements techniques et financiers en vue des actions qui s’inscriront dans la durée. Les aides d’urgence en nourritures, à titre d’exemple, sont le bienvenu mais il faut davantage des actes dont les impacts agissent sur long terme. Apparemment, les dits efforts ont porté leurs fruits.
De toute manière, quoiqu’on dise, il s’agit du succès inscrit pour le compte du numéro Un du pays, le locataire d’Iavoloha, Rajoelina Andry Nirina.
Le Chef de l’Etat malagasy a mis à profit aussi son séjour à Abidjan pour des contacts directs, des tête-à-tête, avec certains de ses homologues en particulier avec l’hôte de la rencontre à savoir le Président ivoirien Alassane Ouattara. Ainsi que les dirigeants d’organismes internationaux.
De retour, le Président Rajoelina,sans attendre, mettra en branle la machine tout en enclenchant la vitesse supérieure. Le « kere » dans le Sud, les problèmes socio-économiques dans l’ensemble du pays ne peuvent pas admettre qu’on traine les pieds.
Certains, voire beaucoup, espèrent voir qu’une équipe remaniée, tout au moins retouchée, accompagnera le Chef de l’Etat dans cette œuvre sacrée.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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